M. B. Goffstein (1940-2017) est une auteure rare, cependant rapidement remarquée pour la singularité de son œuvre.
Ainsi La Famille Dodo (Sleepy People), son deuxème livre, fut-il sélectionné pour le Children’s Book Show de l’American Institute of Graphic Arts de 1966. Récompensée en 1977 d’une médaille Caldecott, voici comment elle décrivait sa rigoureuse méthode:
«Techniquement, le plus important est le découpage du texte, ensuite viennent les choix des vêtements et des coiffures de chaque personnage. Une fois prête, je réalise une performance qui dure trois semaines à raison de quatorze heures par jour. Qui se déploie au sein de feuilles à dessin de 7x8,25 centimètres, d’abord au crayon puis à l’aide d’un porte-plume Hunt en bois, une lame de rasoir, une gomme et une bouteille d’encre de Chine.»
Ajoutez à cela qu’elle travaillait longuement tous ses textes dans sa tête et ne les couchait sur papier qu’une fois certaine de la justesse de son propos. C’est ainsi qu’à la fin de sa vie elle connaissait encore par cœur chacun de ses livres.
À ces exigeantes conditions, on comprend que son lectorat ait pu être fortement impressionné par son travail, ainsi de Susie Morgenstern qui a grandi avec ses livres et nous a confié: «Ses livres vivent sur mon chevet avec mes plus grands trésors. (...) J’ai attendu longtemps pour qu’ils paraissent en français. Tous les livres de M. B. Goffstein sont des bijoux.»
Est-ce le minimalisme de ses dessins qui les rend indatables et donne à ses ouvrages un statut immédiat de classiques? Mais ne nous y trompons pas, il y a, derrière chaque trait, derrière chaque ligne, une détermination sans faille. Terminons par une dernière citation, lue sur un des murs de sa maison du Connecticut et que nombre des lecteurs et lectrices de ce site sauront s’approprier:
Ainsi La Famille Dodo (Sleepy People), son deuxème livre, fut-il sélectionné pour le Children’s Book Show de l’American Institute of Graphic Arts de 1966. Récompensée en 1977 d’une médaille Caldecott, voici comment elle décrivait sa rigoureuse méthode:
«Techniquement, le plus important est le découpage du texte, ensuite viennent les choix des vêtements et des coiffures de chaque personnage. Une fois prête, je réalise une performance qui dure trois semaines à raison de quatorze heures par jour. Qui se déploie au sein de feuilles à dessin de 7x8,25 centimètres, d’abord au crayon puis à l’aide d’un porte-plume Hunt en bois, une lame de rasoir, une gomme et une bouteille d’encre de Chine.»
Ajoutez à cela qu’elle travaillait longuement tous ses textes dans sa tête et ne les couchait sur papier qu’une fois certaine de la justesse de son propos. C’est ainsi qu’à la fin de sa vie elle connaissait encore par cœur chacun de ses livres.
À ces exigeantes conditions, on comprend que son lectorat ait pu être fortement impressionné par son travail, ainsi de Susie Morgenstern qui a grandi avec ses livres et nous a confié: «Ses livres vivent sur mon chevet avec mes plus grands trésors. (...) J’ai attendu longtemps pour qu’ils paraissent en français. Tous les livres de M. B. Goffstein sont des bijoux.»
Est-ce le minimalisme de ses dessins qui les rend indatables et donne à ses ouvrages un statut immédiat de classiques? Mais ne nous y trompons pas, il y a, derrière chaque trait, derrière chaque ligne, une détermination sans faille. Terminons par une dernière citation, lue sur un des murs de sa maison du Connecticut et que nombre des lecteurs et lectrices de ce site sauront s’approprier:
A small house
A large garden
A few friends and many books