America sings




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L’Amérique est un enfant qui se raconte - voilà comment on pourrait résumer le propos de ce livre.
Les illustrations d’Elizabeth Black, par leur naïveté, voire leur maladresse permettent d’approcher la psyché de cet être omnipotent, grandi trop vite, que rien n’effraie. Les erreurs de proportions ou de perspective, comme dans un dessin réalisé par un enfant, nous offrent la possibilité d’adhérer au plus près de ces histoires abracadabrantes.
Son mari, Carl Carmer, auteur extrêmement populaire à l’époque, se penche sur les contes fondateurs de sa nation et qu’y trouve-t-il? Des proto-super-héros à la force herculéenne, des insectes géants, une foi indéniable dans le pays, le tout noyé dans des flots de chansons. Bref, le divertissement à l’américaine tel qu’il sera développé par Hollywood dans les décennies qui suivront la publication de cet ouvrage. Les studios Disney ne s’y tromperont pas, engageant C.C. comme consultant à la fin de sa vie.
Les États-Unis ou l’enfance éternelle?

America is a chid telling his own story - this is how that book could be pitched. Elizabeth Black’s naïve drawings help us getting closer to this powerful but youthful creature. Scale mistakes, like in children’s drawings, are a part of the process offering us to feel concerned by this fantastic stories.
The popular author Carl Carmer (her husband) digs into his nation’s folk stories, and what does he find? Prototypes of superheroes, giant insects, faith in the country, and songs, a lot of songs. The typical American form of entertainment, such as Hollywood will develop on a high scale in the following years. Even the Disney Studios will hire C.C. as a folk consultant. Are the U.S. the real Neverland?


260 mm, 243 pages
texte composé sur Linotype en Caledonia
Alfred A. Knopf, New-York, 1942.

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Wikipedia: Carl Carmer

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